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Le blog du phénix
4 septembre 2008

Enceinte de triplés à 59 ans

Une femme de 59 ans qui attend des triplés à Paris, une autre de 46 ans dans le coma depuis son accouchement à Angers : ces affaires relancent le débat sur les grossesses très tardives. L’histoire est rarissime. Le cas, du jamais-vu en France, est peut-être même inédit dans le monde. Aujourd’hui à Paris, une femme de 59 ans attend des triplés. Suivie de près à la maternité de l’hôpital Cochin, elle pourrait accoucher dans les prochains jours. Au-delà de ces grossesses hors norme que l’on voit surgir partout dans le monde se profile un débat de société. De plus en plus de femmes veulent repousser les limites de la science et cherchent à avoir un enfant sur le tard. Elles ont plus de 40 ans, frôlent la cinquantaine, certaines ont même largement dépassé l’âge de la ménopause. Grâce à un don d’ovocytes de femmes beaucoup plus jeunes qu’elles, et après une fécondation in vitro (FIV), elles peuvent mener leur grossesse à terme. Non sans risques. A Angers (Maine-et-Loire), une maman de 46 ans, qui a accouché en juin de triplés, est dans un coma profond et laisse un père seul avec trois enfants. Comme d’autres elle avait essuyé des refus des médecins français lorsqu’elle avait présenté, à plus de 43 ans, son désir d’enfant. « Le Code de santé publique dit que toutes les techniques d’AMP (assistance médicale à la procréation) sont ouvertes aux femmes en âge de procréer, précise François Thepot, directeur médical de l’Agence de biomédecine. Mais comme l’âge limite est très variable d’une femme à l’autre, l’appréciation est laissée au corps médical. » Vous en pensez quoi ?
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Commentaires
S
a tellement bien résumé mon opinio..; que je ne saurais qu'ajouter.<br /> <br /> la démarche me semble tellement égoïste par rapport à l'enfant, tellement contraire au vrai désir d'enfant, que la 2ème vieille réac que je suis ne saurais l'approuver.<br /> <br /> J'ai eu mes enfants à 32 et 34 ans, ce qui n'est pas très très jeune, mais actuellement, en ayant 40, je ne me vois plus en avoir d'autres...
P
En effet, je suis entièrement d'accord avec toi, y'a un temps pour tout dans la vie, de plus c'est mettre en danger sa propre vie, celle aussi de l'être que l'on enfante, et toutes les suites que cela peut entraîner. Mais bon, chacun "gère" sa vie à sa manière.<br /> <br /> Merci de ton passage
F
oups ! une "maie" il fallait lire "une amie". Rhâ.
F
J'en pense que ça fait froid dans le dos et la réimplantation d'ovocytes passé la ménopause ça frôle l'eugénisme... y a un temps pour chaque chose, entre 20 et 50 ans on a largement le temps d'avoir des enfants si on en veut, quelle que soit la manière, y compris l'adoption. Maintenant, si on désire mettre sa vie professionnelle en orbite et se reproduire sur le tard, il est prouvé qu'il est risqué de jouer avec la "science" à cet âge-là (comme Dolly, elle avait "l'air jeune" fraîchement clônée mais elle s'est avérée aussi décatie que sa "matière première"...) avoir un enfant contre le temps après la ménopause donne l'impression de jeunesse/jeunisme mais le corps ne suit pas...<br /> J'ai eu ma fille (mon 4è enfant) à 41 ans et franchement j'ai senti la différence par rapport aux précédents arrivés 10 ans plus tôt... fatigue, fatigue, fatigue et le corps s'en remet moins vite et moins bien après - tout le monde ne s'appelle pas R. D. !) et franchement, ça n'est QUE ça (oh, presque! )qui me fait renoncer à un enfant supplémentaire.<br /> Ben oui, hommes et femmes ne sont pas égaux devant la fécondité... <br /> Dans la foulée, je pense aussi à une maie de plus de 40 ans qui s'acharne aux FIV depuis plus de 10 ans, ici et ailleurs lorsqu'elle a eu dépassé le "quota" autorisé en France, je la vois qui torpille sa santé, son moral (et son couple) et même si ça marchait, j'aurais encore plus peur pour elle que maintenant ...<br /> Mais bon, je suis peut être une vieille réac, si ça se trouve.. chais pas...
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